Comme nous l’avons écrit précédemment, l’année 2020 a été déclarée en Russie année de l’Antarctide. Et c’est précisément à ce continent chargé de mystère qu’ont été dédiés les événements organisés par le forum franco-russe « Dialogue de Trianon » qui ont servi d’entrée en matière pour son thème clé pour 2020 : « Climat et environnement ».

Le « Dialogue de Trianon » et le Festival du film russe à Paris « Quand les Russes nous étonnent » ont organisé début mars à Paris l’exposition photo « Antarctique. Les premiers Russes » et ont proposé la première projection en Europe du documentaire « Sur les traces de mon père en Antarctide » qui retrace l’histoire des explorations russes de l’Antarctide.

Nous ne connaissons encore que très mal ce continent mystérieux. Pour ceux qui aimeraient en apprendre davantage, nous avons constitué une compilation de films aussi intrigants que le phénomène des aurores boréales.

• « Arctique : vivre au bout du monde »

« Si tu tombes amoureux de l’Arctique, c’est pour toujours », confiait Victor Tirsky, employé d’une station météo sur l’une des îles de l’archipel François-Joseph, territoire du nord de la Russie situé à 900 km du pôle Nord.

Malgré les conditions hostiles, la météo instable et de redoutables ours blancs pour seuls voisins, le travail ne s’arrête jamais ici. Dans le Grand Nord, on érige une ville moderne, on bâtit un nouvel aérodrome et on construit un parc de réservoirs pour le stockage du carburant. Et l’on procède en même temps à un grand nettoyage : on évacue les déchets qui ont inondé la zone arctique lors de sa colonisation intensive sous l’ère soviétique. Le Russie est de retour en Arctique.

Le film peut être visionné en russe ici.

Le film peut être visionné en français ici.

• « Parcours de glace »

La Russie est à la recherche de nouvelles voies pour conquérir l’Arctique. Auparavant, les chercheurs vivaient et travaillaient sur les stations dérivantes de type « Pôle Nord », mais en raison de la fonte des glaces de l’Arctique, ces stations se sont souvent retrouvées en danger et leur personnel a finalement dû être évacué à l’aide de brise-glaces nucléaires ou d’avions. C’est pourquoi aujourd’hui les scientifiques utilisent des navires spécifiquement conçus comme de véritables laboratoires flottants. Ce film raconte le quotidien de ces aventuriers des pôles dans ces nouvelles conditions.

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• « Sept mers de glace »

La Russie dispose de la plus puissante flotte de brise-glaces au monde. La nécessité de se doter d’une telle armada provient du fait que toutes les frontières nord du pays sont maritimes et qu’elles sont bordées par les eaux de l’océan Arctique. Le transport de marchandises et de passagers dans ces mers suit la route maritime du Nord, qui commence au détroit de Kara et se termine au détroit de Béring. L’équipe du film a parcouru l’intégralité de cet itinéraire à bord d’un brise-glace et a pu découvrir ce que signifiait vraiment l’expression « Briser la glace ».

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• « Antarctide »

Le brise-glace à propulsion diésel « Akademik Fedorov » est attendu avec impatience dans plusieurs stations de l’Antarctique. La station « Molodejnaïa » n’opère que le temps d’un court été et ce navire est chargé de récupérer les scientifiques qui y travaillent. Un long voyage de retour les attend. Il transporte également la relève pour les stations « Progress » et « Novolazarevskaïa ». Pour eux, l’aventure ne fait que commencer. Ils devront tenir tout l’hiver sans aucun autre ravitaillement.

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• « SOS bébés phoques »

Les blanchons, les petits du phoque du Groenland, viennent au monde directement sur la banquise de la mer du Nord. Durant des années, ces jeunes animaux ont été chassés pour leur fourrure blanche comme la neige. Depuis l’interdiction de ce commerce par la Russie, les écotouristes ont remplacé les chasseurs dans la région. Ce voyage cinématographique vous emmène en Mer Blanche à la rencontre des bébés phoques, merveilleuses petites boules de poils boréales.

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• « Barnéo : Science et tourisme au pôle Nord »

Dans la région du pôle Nord, chaque année au début du mois d’avril, s’ouvre un centre dérivant baptisé ironiquement « Barnéo » car la température s’y maintient autour des 30°C, comme sur l’île tropicale, à la différence qu’ici, c’est en dessous de zéro. Cette base de glace devient pendant un mois un centre scientifique et touristique dans l’Arctique. Elle accueille scientifiques et étudiants, mais aussi sportifs et touristes de l’extrême. Plongées dans les profondeurs marines, sauts en parachute, études scientifiques fascinantes, le tout dans la beauté du cadre inimitable offert par les paysages bruts de l’Arctique…

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